Les trois principaux chantiers, pour les 30 à 50 ans qui viennent

– La rénovation thermique des bâtiments

– L’éco-mobilité, substituter les transports PL & VL polluan, renforcement par le train et les transports collectifs, et la réhabilitation de l’aménagement du territoire. 

– Le verdissement de nos modes de production que ce soit à travers le développement des énergies renouvelables ou celui de la séquestration du CO2.

Après le développement durable et la croissance verte, c’est maintenant la transition écologique ou énergétique qui est à la mode, notamment avec le débat lancé par le gouvernement.

 

 

 

Transition énergétique

Quels impacts pour les collectivités territoriales ?

La loi n° 2015-992 du 17 août 2015, relative à la transition énergétique, a pour ambition de révolutionner les pratiques de consommation des ressources naturelles et des matières premières.

Parmi les principales avancées, la loi consacre le concept d’économie circulaire et met la commande publique au service de ce nouvel objectif. Le texte marque également un tournant vers une décentralisation renforcée de la politique énergétique.

Commande publique - économie circulaire - la rénovation énergétique

L’économie circulaire se présente comme un nouveau modèle reposant sur la prévention de la production de déchets, notamment par le réemploi des produits, et, sur la réutilisation, le recyclage ou, à défaut, la valorisation des déchets (article L.110-1-1 du Code de l’environnement).

Les collectivités locales, maîtres d’ouvrages, ont un rôle majeur à jouer pour traduire concrètement l’objectif d’une économie circulaire, la loi faisant de la commande publique l’un des principaux leviers de l’économie circulaire. Par son effet d’entraînement,

la commande publique doit contribuer à faire émerger et à déployer des pratiques vertueuses, notamment en matière d’économie de la fonctionnalité, de réemploi des produits et de préparation à la réutilisation des déchets, et de production de biens et services, incorporant des matières issues du recyclage.

Faciliter les communes et leurs groupements au cœur des mesures en faveur du bâtiment. Il leur est, ainsi, possible d’accorder des dérogations, par décision motivée, aux règles des PLU, notamment pour l’isolation extérieure des façades ou l’isolation extérieure des toitures.

En outre, les nouvelles constructions, sous maîtrise d’ouvrage des collectivités locales, ou de l’État, devront être, autant que possible, à énergie positive et à haute performance énergétique. Il s’agit là de quelques-unes des mesures de la loi n° 2015-992 du 17 août 2015, relative à la transition énergétique, offrant de nouvelles perspectives aux collectivités territoriales en matière de politique énergétique locale, de commande publique durable, de construction et de rénovation énergétique des bâtiments. Même si les freins et obstacles restent nombreux, et le texte pas exempt de toute critique, il opère un virage important vers un changement de gouvernance et vers un nouveau modèle économique en faveur d’une transition énergétique.


Transition numérique

Quel impact pour l'industrie du BTP?

La transition numérique dans le BTP pourquoi doit-il le faire?

Jimmy Louchart est PDG de la Société Knowledge Corp, éditeur de l’un des logiciels leaders dans le domaine des OPR, Finalcad, utilisé sur de nombreux projets d’échelles variables et plus ou moins grands. Cette Société, Développeur sur la base de la plateforme BIM d’excellence Autodesk Revit et CAO AutoCAD, nous livre ; au travers de cet article ; leur vision de l’importance du Plan de Transition Numérique du Bâtiment afin de développer la numérisation de la filière.

ls reviennent sur l’importance du BIM pour notre marché et son développement à l’International afin de dynamiser tout un secteur en proie à la récession et au désarroi. Au delà des aspects et retombées économiques, il souligne l’augmentation de la qualité de l’espace bâti que ce processus apporterait, le respect des nouvelles normes en termes de développement durable, les gains financiers et énergétiques… Même s’ils soutiennent les mesures actuelles, ils mettent en lumière quelques propositions : Extension progressive du numérique dans la phase construction comme phase d’obtention des marchés publics Obligation de formation aux processus BIM des opérationnels de chantiers en formation continue Numérique placé au centre des obligations de traçabilité Augmentation de la visibilité des acteurs de la French Tech à l’International